Une perte en motricité n’est jamais facile à assumer ! Un handicap physique, que ce soit issu d’un accident, d’une malformation à la naissance ou d’une maladie, peut bouleverser la vie de la victime. Le fait de se sentir différent des autres est déjà un grand facteur de bouleversement mental et moral, sans parler des restrictions imposées par la mobilité réduite. Pourtant, il existe quelques solutions qui peuvent aider les personnes qui présentent un handicap physique à vivre normalement. On en parle.
Faites confiance à la médecine moderne !
Certaines maladies peuvent exiger une amputation du membre inapte et infecté, comme dans le cas d’un diabète ou d’un cancer. Avec une partie du corps en moins, le handicap devient alors évident, ce qui peut causer chez la victime une sensation de fatalité. Cependant, la médecine a bel et bien évolué, mettant en place des solutions qui peuvent permettre aux personnes handicapées de remplacer le membre perdu par une prothèse. Sinon, le handicap physique peut aussi se présenter sous forme d’inactivité définitive ou de paralysie. En gros, le membre affecté n’assure plus ses fonctions partiellement ou entièrement. Là encore, installer une orthèse peut être une solution envisageable. La décision est strictement confiée aux spécialistes et autant choisir des experts si vous avez besoin d’une orthèse ou une prothèse.
Faites de la rééducation fonctionnelle
Un handicap physique peut être temporaire ou permanent selon le cas. Afin de faire retrouver au patient un semblant de guérison, la rééducation fonctionnelle est l’alternative la plus fiable. L’objectif est de miser sur des exercices pour récupérer au maximum des capacités physiques et fonctionnelles normales. Les muscles victimes du handicap peuvent se remobiliser après des séances de rééducation ponctuelles, régulières, et cela, sur une durée qui peut s’étaler sur plusieurs mois. Cette pratique est liée au domaine de la kinésithérapie et doit uniquement être confiée à un spécialiste conformément à la médecine conventionnelle. Il est aussi possible de contacter un psychomotricien, mais le plus judicieux serait de solliciter préalablement les recommandations du chirurgien qui prend en charge le cas du patient. Mais à noter que la rééducation fonctionnelle peut également nécessiter l’usage d’appareillage si cela permet à la victime d’accélérer le gain en motricité.
Ayez une bonne force mentale
Sachez qu’un handicap physique, notamment quand c’est le résultat d’un accident, peut peser lourd sur le moral et le mental. Il est difficile d’y faire face, d’accepter le fait de devoir vivre avec une mobilité réduite. Il y a aussi cette impression de devenir une charge pour les autres, ce qui nécessite grandement un soutien moral. Pour qu’une personne handicapée retrouve une vie normale, le changement doit commencer par sa façon de penser. Une bonne force mentale est indispensable pour continuer à vivre dans une société où les jugements, les préjugés et les violences verbales sont encore traumatisants. Il s’agit d’une solution qui s’applique progressivement et sur une durée assez longue. L’accompagnement d’un psychologue peut même être nécessaire afin que chaque avis, chaque conseil donné soit un réconfort et non un acte de pitié.